Bien que l'étude de l'impact des nanomatériaux sur l'environnement ait été considérée comme peu intéressante en 2003, cela n'a pas empêché notre équipe de reconnaître l'importance et le potentiel d'avenir de ce sujet. Nous avons ainsi lancé la première thèse interdisciplinaire sur l'écotoxicité des nanomatériaux. Cette vision s'est avérée prémonitoire, car notre activité dans ce domaine a été pionnière et nous a valu une reconnaissance internationale. Cela a permis à plusieurs étudiants de trouver des postes permanents dans les secteurs public et privé
La raréfaction des ressources minérales et la pression sur les métaux critiques rendent ce sujet crucial. Notre équipe s'inscrit dans une démarche d'économie circulaire en valorisant les résidus miniers et en développant des outils bio-inspirés pour une extraction durable. Personnellement, j'étudie le site du Jas Roux, un analogue naturel permettant d'observer la transformation et la mobilité des polluants miniers. Ces recherches aident à comprendre les mécanismes de relargage et de piégeage des métaux, essentiels pour anticiper les risques environnementaux.
Ce travail offre un champ scientifique riche, idéal pour les jeunes chercheurs souhaitant s'engager dans des défis environnementaux porteurs de sens et directement liés à des travaux opérationnels.
L'étude des nanomatériaux et de leur impact environnemental favorise le développement de matériaux innovants et durables, essentiels pour la transition environnementale. En évaluant l'efficacité, la durabilité et la sécurité de ces matériaux, nous ouvrons la voie à des applications industrielles et technologiques avancées pour des usages variés, comme les nanofertilisants et les peintures réfléchissantes. Ces projets, menés en collaboration avec des partenaires internationaux et industriels, offrent aux jeunes des compétences précieuses en recherche et développement, les préparant ainsi à des carrières prometteuses dans des secteurs de pointe.